L'ancêtre du Rottweiler fut donc, après introduction au premier siècle en Europe, utilisé par les légions Romaines comme chien de garde et de troupeau, les escortant lors de leurs campagnes et donc pendant le franchissement des Alpes, protégeant hommes et bétails.
Lorsque les légions s'installèrent dans le sud-ouest de l'Allemagne, dans la région de Rottweile, leurs chiens se mêlèrent avec les chiens de bergers indigènes et des croisements eurent lieu entre ces deux variétés, ce qui donna un chien, de taille moyenne, utilisé par les bouchers du fait de ces qualités et performances comme chien d'utilité et fut appelé chiens de bouchers de Rottweile, il se développe ainsi au cours des décennies, une race d'exception de chien de garde et de troupeaux aussi utilisé comme chien de trait.
Malheureusement avec l'apparition des techniques nouvelles les bouchers n'acheminaient que très rarement leur bétail par la route et de façon pédestre, leurs chiens furent donc essentiellement relégués à une fonction de protection des biens familiaux.
Quant vers 1900 la race menaçait de s'éteindre, un plus grand usage des chiens de garde et de police fut fait, le choix se porta fort heureusement aussi sur le Rottweiler. Lorsque la première guerre mondiale débuta, le service actif comptait prés de six mille chiens dont la plus part étaient des Bergers Allemands mais les Rottweilers, Dobermans, Boxers, ont grossit les rangs.
Le Rottweiler était spécialement apprécié de la police de Hambourg, surtout pour sa morphologie dissuasive et c'est ainsi que ces nombreuses qualités furent redécouvertes au fil des ans. Le rottweiler fut officiellement reconnu comme chien de police en 1910.
L'élevage du rottweiler sera donc a partir de ce moment orienté vers un chien débordant d'énergie et de vigueur, noir aux marques feux bien dessinées et dont l'aspect général n'altère en rien sa noblesse naturelle. Le rottweiler se prête spécialement a l'emploi comme chien de compagnie, de défense et d'utilité.
