Une autre lignée d'hybride démarre au chenil de la police de Bychory, du loup ARGO et de la femelle Berger Allemand Astra.
Les hybrides de 3e puis 4e génération pourront être incorporés dans les unités cynophiles militaires.
Encouragés par les résultats des travaux, qui sont alors publiés, certains civils s'intéressent à l'élevage de ces chiens-loups, et les croisements avec les B.A. se poursuivent avec pour objectif la création d'une nouvelle race : le "chien-loup tcheque" émerge peu à peu.
Dans les années 70, dans un contexte difficile suite à l'invasion du pays par les troupes du pacte de Varsovie, les chiens intègrent les chenils des gardes frontières slovaques.
Le programme n'est pas abandonné et un retrempage avec le loup Sarik est décidé par la major Frantisek Rosik. Sarik est alors accouplé avec 2 femelles hybrides.
Les critères de race du "chien-loup tchecoslovaque" s'affirment, et sa sélection débute.
Un dernier retrempage de loup est réalisé en 1983, via le croisement du Berger Allemand BOJAR VON SCHOTTERHOF et de la louve Ledjy.
Ainsi, la race s'est structurée autour de 4 loups et plusieurs Bergers Allemands.
La reconnaissance officielle de la race est effective en 1982, immédiatement suivie de la fondation du club officiel est fondé. En 1994, c'est au tour de la FCI de reconnaître le chien-loup tchecoslovaque, de valider son standard et de confier la responsabilité de la race à la Slovaquie.
Chien polyvalent, le chien-loup tchecoslovaque intègre alors le groupe des chiens de bergers, avec épreuve de travail.
Si le développement de la race s'est faite de façon concentrique à son pays d'origine, on notera une population importante de chien-loup tchecoslovaque en Italie. En France, la race reste confidentielle.